Outreach
Février - Mars 2018 : Cours Public d'Astronomie
à l'ULB, Solboch, Belgique
Etoile, dis-moi comment tu rayonnes, je te dirai qui tu es !
présenté par Mathieu Van der Swaelmen et moi-même.
Déchiffrer le rayonnement des astres nous révèle les caractéristiques physiques de leurs atmosphères (température, densité, composition chimique, etc.). Nous étudierons dans ce cours ce qu'est une étoile et comment se forme les spectres stellaires grâce à la théorie du transfert de rayonnement qui nécessite la description des interactions rayonnement-matière (cours 1, 2 et partiellement le 3). Puis nous décrirons les principales avancées faites depuis Newton en optique et en spectroscopie afin de comprendre comment fonctionne les spectroscopes modernes qui équipent les grands téléscopes (partiellement cours 3, puis cours 4). Enfin l'évolution de la classification spectrale des étoiles de Secchi à Morgan-Keenan sera présentée (cours 5).
Site du Cours Public d'Astronomie de l'ULB
Quelques images que nous avons réalisées pour ce cours:
- Classification de Secchi
- Classification MK (Morgan-Keenan)
8 octobre 2016 : Nuit de l'obscurité
au Rouge Cloître, Auderghem, Belgique
Conférence pour le jeune public :
Vers l'infini et au-delà : comment mesurer les distances en astronomie
La nuit étoilée observé à l'oeil nu comporte plusieurs milliers d'étoiles. Certaines sont plus brillantes que d'autres. A quelle distance sont-elles ? C'est difficile à dire. Des observations simples montrent qu'elles sont plus loin que les montagnes, que l'horizon mais aussi plus loin que les nuages. Sont-elles toutes à la même distance ? Si les étoiles ont toutes la même luminosité, alors les plus brillantes sont les plus proches. Si elles n'ont pas toutes la même luminosité, alors il se peut qu'elles soient à la même distance. Ou est-ce une combinaison de ces deux facteurs ? Comment savoir ? Comment se donner une représentaton en 3D de l'Univers alors que nous sommes condamnés à n'observer que depuis la Terre ? Dans cette présentation, je vais vous présenter 2 méthodes :
- la parallaxe (= angle)
- les étoiles jumelles (chandelles standards)
Lien vers la présentation libreoffice
20 mars 2015 : Eclipse partielle de Soleil
observation à l'ULB, campus de la Plaine
Le maximum de l'éclipse (plus 80 % du diamètre recouvert) a eu lieu à 10h35, heure locale. Le temps nuageux a permis de voir l'éclipse par intermittence sans l'utilisation de lunettes filtrantes.
L'éclipse fut totale pour les îles Féroé ainsi que pour l'archipel norvégien Svalbard.
Ce phénomène ne se reproduira pas en Belgique avant 2026 pour une autre éclipse partielle du même ordre, et 2090 pour une éclipse totale http://www.timeanddate.com/eclipse/in/belgium/brussels.
11 octobre 2014 : Nuit de l'obscurité
au Rouge Cloître, Auderghem, Belgique
Cette année, pour faire écho à l'actualité scientifique liée à la sonde spatiale Rosetta, le stand de l'IAA de l'ULB présentait la fabrication de noyau cométaire. Ou comment cuisiner une comète.
Mais qu'est-ce qu'une comète ?
Une comète est un petit corps du système solaire qui orbite autour du Soleil sur une ellipse très allongée. C'est le champ de radiation (rayonnement) et le vent (matière) du Soleil qui provoque le développement de la chevelure et des queues lorsque la comète arrive à une distance inférieures à 2 - 3 unités astronomiques (au). Une comète refléchie la lumière du Soleil essentiellement.
Quelle est la structure d'une comète ?
Une comète peut être décomposé en 3 parties :
- Le noyau comètaire qui a une forme quelconque est formé de glaces et de poussières (modèle de la boule de neige sale) ; sa taille varie de quelques centaines de mètres à quelques dizaines de km.
- la chevelure (komêtês en grec) qui constitue une atmosphère de gaz autour du noyau comètaire lorsque celui-ci est suffisament proche du Soleil (distance inférieure à 2 - 3 au) ; son diamètre est de l'ordre de cent mille km.
- La queue toujours dans la direction opposée au Soleil est en faite multiple : il en existe effectivement 3 dont 2 sont généralement visibles ; elle peut faire plusieurs dizaine de millions de km de long.
La nature des 3 queues d'une comète :
- La queue la plus visible est faite de poussières qui diffuse la lumière blanche du Soleil ;
- Une queue de plasma (gaz ionisé) qui émet sa propre lumière par fluorescence mais qui est beaucoup moins intense que la première ;
- Une queue d'hydrogène ionisé qui n'est visible que dans l'infrarouge.
Généralement, les noyaux cométaires sont plus petits que les astéroïdes.
Quelle est la composition chimique d'une comète ?
Le noyau cométaire est composé pour environ moitié de poussières et de grains et moitié de glaces. Les poussières sont des silicates réfractaires probablement recouvert de molécules organiques. Les glaces sont essentiellement des glaces d'eau, de monoxyde et dioxyde de carbone, et un peu de méthanol (CH3OH), de sulfure d'hydrogène (H2S), de formaldéhyde (H2CO) et d'ammoniac. Ces quatres dernières molécules étant environ 100 fois moins abondantes que l'eau.
Quelles sont les comètes visitées par des missions spatiales ?
- 1P/Halley (P = 76 ans) par Giotto en 1986
- 19P/Borrelly (P = 7 ans) par Deep Space 1 en 2001
- 81P/Wild 2 (P = 6 ans) Stardust en 2004
- 9P/Tempel 1 (P = 6 ans) Deep Impact en 2005
- 103P/ Hartley 2 (P = 7 ans) Epoxi en 2010
- 67P/Churyumov-Gerasimenko (P = 7 ans) en 2014
Infos en vrac
On dénombre environ 6000 comètes dont 300 sont numérotés (courtes périodes < 200 ans).
L'olivine se forme à 1300 K.